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  • Ce projet s’attache à étudier les phénomènes Natech imputables à des inondations/tsunami en considérant deux échelles spatiales d’analyse : l’échelle du site industriel et l’échelle du territoire. Ces deux échelles permettent d’appréhender la problématique des Natechs d’une part d’un point de vue essentiellement « vulnérabilité » et d’autre part, grâce à une analyse plus globale et profonde qui fait résonner la notion de résilience territoriale. Le travail est basé sur une analyse a posteriori (au Japon) et a priori (en France) des pratiques de gestion des événements Natech auprès des parties prenantes (industriels, collectivités, services de l’état…). Pour cela, en France et au Japon, des questionnaires, des visites et des entretiens ont été réalisés sur des territoires touchés ou potentiellement concernés par le phénomène Natech inondation/tsunami. Ces données sont employées : -à l’échelle du site industriel, pour modéliser l’impact du phénomène naturel sur l’installation (par le biais notamment d’arbres de défaillances), puis produire deux outils d’aide à la décision (diagnostic de l’Etude de danger et diagnostic du Plan d’Opération Interne lors d’un événement Natech inondation) -à l’échelle du territoire pour modéliser le processus Natech, identifier 3 zones de fragilité, définir 5 scénarios de choc. Puis, en considérant que la résilience globale d’un territoire dépend notamment de la résilience des acteurs qui le constituent proposer un outil d’audit des parties prenantes du territoire afin d’estimer la résilience de chacun d’entre eux, les pistes de progrès et, in fine, améliorer la résilience du territoire qui les héberge. Mots-clefs : Natech, Science du danger, arbres de défaillance, aide à la décision, résilience territoriale.